Nous alertons les communistes et leurs partenaires à la suite du Comité exécutif national du PCF tenu lundi 16 février, au cours duquel a été signifié le refus de considérer "La Fédération" pour une alternative sociale et écologique comme un interlocuteur du Front de gauche.
Aucune force n'est de trop dans le combat que nous menons !
N'amputons pas d'emblée la campagne du Front de gauche d'une partie des forces qui pourraient converger pour changer d'Europe !
Lors de son Conseil national du 24 octobre 2008, le PCF adoptait une résolution sur les élections européennes, que nous avons approuvée.
Le congrès de décembre a confirmé l'option stratégique de rassemblement dans un Front des forces sociales et politiques qui y sont prêtes, pour rompre avec l'Europe libérale et réorienter en profondeur la construction européenne.
Le 7 février dernier, lors d'un nouveau Conseil national, nous avons demandé la mise en œuvre de cette orientation.
Nous constations en effet que le Front de gauche se résume pour le moment à un tête-à-tête avec le Parti de gauche et qu'aucun cadre unitaire n'est en place.
Nous avions notamment interrogé sur la reconnaissance et la volonté de créer les conditions d'une convergence avec "La Fédération" pour une alternative sociale et écologique, qui réunit différentes sensibilités de la gauche de gauche.
Depuis, nous avons manifesté notre désir de tout faire pour réussir la construction de listes larges, en intégrant la diversité des sensibilités internes au titre du PCF.
Nous demandons que soit entendue l'exigence d'unité manifestée dans l'Appel pour une autre Europe lancé à l'initiative de Politis et dans les premiers meetings.
Nous soulignons que la question posée est de ne pas casser l'espoir naissant d'une dynamique politique. L'enjeu européen en vaut la peine, et nous pouvons contribuer à ce que le mouvement social s'en saisisse.
Si comme nous l'espérons la volonté de donner au Front de gauche la dimension plurielle, ouverte et citoyenne existe, ne tardons pas : nous n'avons pas trop de temps.